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10/03/2016

Les Echos.fr

Le secteur marchand a créé 31.800 emplois au quatrième trimestre 2015. Une performance qui permet d’espérer une légère baisse du chômage.

 

Les Français l’attendaient longtemps  : il y a eu un mieux sur le front de l’emploi en fin d’année dernière. Selon l’Insee , le secteur marchand a créé 31.800 emplois au quatrième trimestre 2015 et 82.300 sur l’année. Secteur public et privé compris, l’économie française a créé 102.100 emplois au total sur l’année.

 

« 2015 a été l’année des re-créations d’emploi » indépendamment des effets des politiques en faveur de l’emploi », s’est immédiatement félicité le ministre des Finances, Michel Sapin. «  Avec la reprise de l’activité et les politiques d’enrichissement de la croissance en emplois telles que le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (Cice) mises en place, la phase de reprise du marché du travail semble enclenchée », estime pour sa part Vladimir Passeron, chef du département de la conjoncture à l’Insee. Pour lui, «  avec la quasi-stabilité du taux de chômage l’an passé, puisqu’il a atteint 10 % de la population active au quatrième trimestre, 2015 marque une inflexion par rapport aux années précédentes».

 

Vers l’inversion de la courbe ?

 

Désormais, l’économie semble capable de créer des emplois et de stabiliser le chômage quand la croissance dépasse à peine 1% - elle a atteint 1,1 % l’an passé - alors que ce plancher se situait auparavant à 1,5 % environ. Et, en 2013 et 2014, les créations d’emplois non salariés et d’emplois dans les secteurs non marchands, avaient permis de compenser le recul de l’emploi salarié marchand non agricole, alors qu’en 2015, l’emploi du secteur privé a progressé. Certes, deux secteurs importants - l’industrie et le bâtiment -, ont détruit à eux deux plus de 70.000 emplois l’an passé. Mais les difficultés du secteur de la construction devraient s’atténuer en 2016.

 

Ce qui permet au gouvernement de croire à l’inversion de la courbe du chômage tant promise. «  Pour que le chômage baisse, il faut créer un peu plus de 100.000 emplois. Nous sommes arrivés à un nombre où ne sommes pas loin », a rappelé le ministre des Finances. « Nous entrons dans une zone où le chômage sera en capacité de reculer », veut croire Michel Sapin.

 

Des raisons d’espérer

 

Il existe en effet des raisons d’espérer. D’abord parce que les deux tiers des créations d’emplois dans le secteur marchand sont des contrats en intérim. C’est la preuve que le marché du travail repart mais que les chefs d’entreprises restent prudents à ce moment du cycle économique. Comme ils ne sont pas encore certains de la solidité de la reprise qui semble s’amorcer, les patrons préfèrent utiliser les agences d’intérim pour répondre au surcroît d’activité. Ce qui est « normal »à ce stade du cycle selon Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management.

 

Ensuite, « en 2016, il est possible que la baisse du chômage s’amorce véritablement, à la faveur d’un peu plus de croissance et du nouveau plan d’urgence pour l’emploi dévoilé courant janvier, estime Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas. Toutefois, prévient-elle, «  la baisse du chômage resterait d’ampleur très limitée, de l’ordre de 0,1 point, faute d’une croissance plus forte et du fait aussi du renforcement attendu des gains de productivité ».