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12/04/2015

Les Echos

Mark Mobius, gérant vedette de Franklin Templeton, juge possible une correction de 20 % de la Bourse chinoise.

 

Trop c'est trop. Depuis le lancement du Stock Connect entre Shanghai et Hong Kong le 17 novembre dernier, la Bourse chinoise s'est enflammée de près de 60 %, un rythme inédit sur les marchés boursiers. Shanghai affiche d'ailleurs la meilleure performance des places boursières mondiale (à l'exception de l'exotique Bourse du Venezuela). Trop vite, trop fort, selon Mark Mobius, spécialiste des marchés émergents de Franklin Templeton, alors que la flambée des actions chinoises a porté l'indice à son plus haut niveau depuis sept ans.

 

Pour Mark Mobius, considéré comme le pape des marchés émergents, « c'est allé un peu trop vite et un peu trop loin  ». Interrogé par Bloomberg, le président de Templeton Emerging Markets Group (40 milliards de dollars d'encours) estime donc qu'une correction de 20 % «  est très possible  » à court terme, notamment en raison de la frénésie boursière qui touche les Chinois (lire ci-dessus). En effet, rien que sur la semaine du 27 mars, plus de 1,7 million de comptes-titres ont été ouverts par des particuliers qui spéculent en s'endettant ! «  Trop d'emprunts, ce n'est pas une bonne chose à long terme. Cela peut-être un problème en cas de retournement du marché », estime Mark Mobius.

 

Le gérant explique qu'il évite d'acheter des actions de la Chine continentale via le canal du Stock Connect en raison des « règles trop restrictives » liées aux dépôts et à la conservation des titres qui doivent rester impérativement en Chine. «  C'est un problème et je ne vois pas comment cela peut être résolu. Le Stock Connect ne fonctionnera pas bien tant que Pékin ne révisera pas sa régulation pour permettre aux dépositaires étrangers de conserver les titres.  »

 

Montagnes russes

 

Mark Mobius reste malgré tout confiant à long terme sur le potentiel de progression du marché chinois, arguant d'une probable entrée des actions chinoises de type A (les grandes capitalisations cotées à Shanghai) dans la composition des indices MSCI. Ce qui pourrait renforcer la demande des grands investisseurs institutionnels, notamment ceux qui ont une gestion benchmarkée des marchés actions (la composition des portefeuilles est calquée sur les indices). «  Le marché haussier est encore intact et il peut durer encore de cinq à dix ans  », assure Mark Mobius. La Bourse chinoise est en effet habituée aux montagnes russes. Selon Bloomberg, elle a connu pas moins de 50 phases de fortes hausses et de fortes baisses (de plus de 20 % par rapport à un pic ou un plancher) depuis 1990. La hausse actuelle de 100 % peut être comparée avec une hausse moyenne de 122 % durant les précédents rallys boursiers.

 

Source Les Echos