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23/09/2014

LEBABI.NET

Selon le rapport ‘Africa Business Agenda, 2014’ de PwC publié aujourd’hui, les PDG africains se disent optimistes concernant les perspectives de croissance du chiffre d’affaires de leurs entreprises à moyen terme.

L’« Agenda » réunit les déclarations de quelque 260 CEO opérant en Afrique et présente également les commentaires des dirigeants des secteurs public et privé de 18 pays. Le rapport dévoile que la plupart des PDG d’Afrique restent confiants quant à leur approche de gestion des risques malgré la volatilité et l’instabilité qui subsistent. Les patrons africains identifient les avancées technologiques (69 %), l’urbanisation (67 %) et les bouleversements démographiques (63 %) comme les trois tendances clés qui transformeront leurs entreprises au cours des cinq prochaines années. Ils sont conscients de la portée de ces changements sur leurs entreprises ainsi que des perspectives pour l’Afrique. Nombre d’entre eux ont reconnu le besoin de changement ou sont en train d’apporter des changements à leur entreprise.

Confiance en hausse chez les dirigeants africains

La confiance est en hausse chez les dirigeants d’entreprise africains. En général, ils ont davantage confiance dans la croissance de leur entreprise que dans les perspectives de leur secteur d’activité. Tandis que moins de la moitié se déclarent « très confiants » dans les perspectives de croissance de leur entreprise sur le court terme, moins d’un tiers (26 %) sont « très confiants » quant à la croissance de leur secteur. Les PDG africains soulignent que c’est leur désir de créer quelque chose qui guide la planification stratégique de leur organisation. Les opportunités de croissance qu’ils ont identifiées sont respectivement les innovations de produits et de services (31 %), l’accroissement de leur part de marché sur les marchés existants (27 %) et l’apparition de nouveaux marchés géographiques (20 %). Cela étant, ils sont également préoccupés par l’évolution des comportements et des habitudes de consommation des consommateurs. Selon Suresh Kana, Associé principal de PwC Africa « Il est intéressant de noter qu’en revanche, les chefs d’entreprise éprouvent un peu plus d’appréhension quant à leurs perspectives de croissance à court terme ». Alors que 84 % des CEO africains restent dans l’ensemble confiants, seulement 40 % se déclarent « très confiants ». « Les patrons africains reconnaissent qu’il reste encore beaucoup à faire pour transformer le potentiel de croissance exponentielle du continent en débouchés concrets », ajoute-t-il. « Les dirigeants d’entreprise recherchent des opportunités de croissance sur différents fronts, et pour beaucoup, la recherche de la croissance ne sera pas une tâche facile. »

Toujours plus entreprenants…

Les PDG africains font part de leur intention de rechercher plus activement des partenaires tout en restant attentifs à leurs coûts. Près de la moitié d’entre eux prévoient de lancer une nouvelle alliance stratégique ou une coentreprise dans les 12 prochains mois et près du tiers envisagent une opération d’acquisition, essentiellement dans leur pays d’origine ou dans un autre pays en Afrique. La Chine apparaît comme un facteur clé pour les perspectives de croissance, suivie respectivement par les États-Unis et l’Afrique du Sud. Ceci est un signe de l’amélioration générale des perspectives économiques, de la plus grande disponibilité de moyens financiers, ainsi que de la présence croissante de partenaires locaux et internationaux potentiels attirés par le potentiel du continent africain. Après une décennie d’urbanisation rapide, l’Afrique connaît une révolution numérique. Il reste toutefois de nombreux obstacles à surmonter qui entravent l’essor de l’économie numérique sur le continent, une grande partie de ces obstacles étant liée à la création d’un environnement politique et juridique stable pour les entreprises, les citoyens et les investisseurs. Les infrastructures constituent un moteur important de la croissance économique et de l’emploi sur le continent.

Les pouvoirs publics n’en font pas assez

Cependant, 45 % des chefs d’entreprise africains estiment que leur gouvernement a été incapable d’améliorer les infrastructures de base de leur pays, notamment celles d’approvisionnement en électricité et en eau, de transport et de logement. Les CEO interrogés ont également précisé les domaines dans lesquels ils souhaitent voir les gouvernements prendre des mesures plus fermes et créer un environnement favorable aux entreprises : il s’agit de la création d’une main-d’œuvre qualifiée (64 %), de la réduction de la pauvreté et des inégalités (62 %) et de la création de davantage d’emplois pour les jeunes (74 %). « De notre point de vue, un des grands défis que devront relever les gouvernements sera de rechercher de nouvelles façons de former des collaborations et des partenariats stratégiques avec des acteurs d’autres secteurs et en particulier du monde des affaires.

À l’avenir, les organismes publics devront agir différemment et les gouvernements de demain devront s’engager dans de nombreux partenariats public-privé. » Le rapport indique par ailleurs que pour les chefs d’entreprise africains, les réactions des gouvernements à une réglementation excessive (80 %), à la volatilité des taux de change (79 %), au déficit budgétaire et à la dette publique (78 %), de même qu’à la nécessité de mettre en place des infrastructures adéquates constituent de grands sujets de préoccupation et que dans ces domaines, les gouvernements ont beaucoup de travail à accomplir. Parmi les autres domaines critiques évoqués figurent l’augmentation de la pression fiscale, la croissance lente voire négative des économies des pays développés (70 %) et le manque de stabilité des marchés de capitaux (65 %). Cependant, il ressort du rapport que 45 % des CEO africains estiment que les gouvernements sont parvenus à assurer la stabilité du secteur financier ainsi que l’accès à des capitaux abordables.

Le défi des compétences

Dans l’ensemble, les patrons africains demeurent inquiets quant à la disponibilité de compétences clés. L’enquête montre que nulle part ailleurs dans le monde, il n’existe de pénurie de compétences aussi prononcée que sur les marchés à croissance rapide tels que l’Afrique où les chefs d’entreprise sont particulièrement préoccupés par cette carence de compétences (83 %). La plupart des CEO prévoient de conserver ou d’augmenter les effectifs de leur entreprise au cours des 12 prochains mois. Par ailleurs, le marché très concurrentiel du recrutement des meilleurs talents a une incidence sur la rémunération, obligeant de nombreuses sociétés à offrir des salaires égaux ou supérieurs à ceux proposés par leurs concurrents afin d’embaucher ou de conserver les meilleures compétences. Les dirigeants d’entreprise africains signalent également qu’ils ont recours à divers programmes de perfectionnement des cadres visant à accroître et diversifier la réserve de talents.

Sylvain Griout

 

Source LEBABI.NET